Édito : Une saison estivale sous haute tension (et ambition)
L’été 2025 débute dans un climat contrasté, entre engouement touristique et crispations sectorielles. Si les gares font le plein et que la ministre déléguée au Tourisme, Nathalie Delattre, assure que les flux sont « absorbés et gérés », le secteur n’en reste pas moins sous pression. La baisse des ventes de voyages en juin (-17 %) rappelle la fragilité d’un tourisme international exposé aux incertitudes géopolitiques.
Mais, les dynamiques à l’œuvre sont aussi profondément structurantes. L’union stratégique entre Régions de France et l’Alliance France Tourisme, comme la création d’un Observatoire dédié, marquent une volonté affirmée de piloter l’industrie sur le long terme. De son côté, l’ANCV démontre, chiffres à l’appui, que le tourisme peut et doit être un levier d’inclusion.
Les territoires s’organisent pour penser demain : prospective 2050, montée du tourisme à vélo, plateformes IA, écoresponsabilité… L’innovation irrigue les stratégies, y compris sur les fronts sociaux et écologiques. L’accessibilité universelle, encore trop marginale, pourrait devenir l’un des grands chantiers d’un tourisme transformateur, porté par les retombées des Jeux paralympiques.
Enfin, derrière la recherche de fraîcheur estivale et la montée du slow tourisme, se dessinent les nouvelles attentes des voyageurs. Le luxe discret, les retraites silencieuses et les expériences hyper-personnalisées témoignent d’une mutation des imaginaires.
Ce panorama montre un secteur en transition, entre résilience face aux crises et réinvention face aux défis.
Bonne lecture !
Politique





Économique



Socio-Culturel



Technologique




Écologique




Légal
